In-ann-ath

Désormais la sagesse me vient seulement de la Terre,

Des Rivières et ruisseaux,

Du vent et des nuages et ce qu’ils m’annoncent.

Je m’assoie auprès d’un geyser pour me laisser instruire et m’engage à une méditation avec une ortie en fleurs.

Non pas par misanthropie que j’ai pris cette décision, mais parce-que ce qui se meut dans l’obscurité ne se reflète pas sur les visages des humains, ces miroirs fait de chair et du temps.

Puisque on chasse en plein jour les fantômes de l’hiver et des longues nuits et parce-que ils portent des masques empêchant de reconnaître ce qu’ils sont en vérité. 

C’est parce-que j’écoute ce qui n’a pas encore fleuri, 

Les fruits qu’on a poussé dans la folie et au-delà de la nuit.

C’est pour cela que je prends dorénavant et uniquement des Terres les enseignements. 

traduction par Maris 

est devenu mon seul interlocuteur pendant des journées entières … pour être franche … j’en ai marre … et si seul mon chant relié aux tâches quotidiennes me sauverait ??? 

Les zapatistes sont arrivés en Europe après une longue traversée sur la mer … j’aimerais tellement les rencontrer … de marcher un bout de chemin avec  ces femmes et ces hommes … de partager et échanger les idées sur une façon de vivre autrement que le modèle patriarcal et tout ce qui en découle … elles et ils nous le montrent par leur mode de vie que c’est possible.

Soyez les Bienvenues !

Elle me fait sourire, car elle me sourit, 

Marguerite,  ce petit soleil sur ma table de cuisine. 

Faut bien s’occuper comme on peut 

quand le monde dehors valse avec folie.

il faut de la beauté du vivant

...il était une fois simçala...

Sur la photo il manque Bernard notre faiseur de bruit comme il aimait de s’appeler et aussi Stéphane, ancien guitariste et chanteur...je n’ai pas trouvé une meilleure photo à la va vite. Les souvenirs d’un temps chantant et heureux me submergent !

https://youtu.be/ywFSNJekHiU

...réfugié mexicain échoué sur le sable »

C’est ainsi commence une chanson que jadis le groupe éclectique «simçala» a joué et chanté sur scène et à plein poumons. Un texte joyeux et rempli d’émotions virevoltantes aux sonorités folkloriques malgré son début légèrement tristounet. 

Une petite nostalgie m’a pincé au cœur le voyant allongé sur la plage.

Quelle tempête hivernale a dû l’emporter...quelle main d’enfant l’oublier...

Avec le minuscule bout de bois à son côté le compositeur de la chanson trouvait que son bateau était dans un piteux état et il suffisait de ces quelques mots pour déclencher des éclats de rires. Oui, en ce moment il faut rire et plus que jamais pour ne pas sombrer, ne pas échouer au point de ne plus pouvoir se relever...

                       instant d’émerveillement 

Croyances et Traditions ... Rites ancestraux ... ?

Des témoignages recueillis par Isaure Gratacos dans son livre «calendrier pyrénéen» nous racontent une mémoire qui remonte à nos origines ...

...nous est resté juste la crêpe symbolisant le rond du soleil et que nous dégustons tout au long du mois de Février ?