...courriel

Extrait de ma réponse sur la lettre d’un ami et sa question du comment gérer les nuisibles dans un potager...

...je crois que j’œuvre d’une façon respectueuse depuis que j’ai eu mon premier jardin et quand je vois le potager de mon ami et le soin avec lequel il partage sa beauté, je peux juste constater qu’il le fait dans une conscience remarquable. Une multitude d’oiseaux, d’insectes, des couleuvres, crapauds et des alytes, des grenouilles, salamandres et tant d’autres ont leur place sans pour autant oublier les tiques, les moustiques-tigre qui nous apprennent à faire avec ce qui n’est pas toujours évident ni facile. 

Néanmoins dans une année

« limaces et escargots », quand ces mollusques voraces commencent à envahir le lieu qui se trouve en lisière de forêt et que l’impact de ces visiteurs face aux jeunes plants devient trop important, les gloutons glabres sont cueillis après le coucher du soleil et voyagent le lendemain matin dans un sceau pour découvrir l’autre bout de la forêt une fois libéré. 

Agir ainsi signifie pour moi non pas uniquement un art de vivre parmi d’autres ou seulement une conscience bienveillante à l’égard du vivant, de la nature, mais le savoir viscéral que 

« Nous Sommes Nature » et que nous faisant intégralement partie sans exception aucune.

Sauf il me semble que malheureusement nous l’avons oublié et je constate douloureusement chaque jour l’état grave dans lequel nous nous trouvons. 

Attention, ne m’en veux pas si je m’éloigne du sujet de ta demande...que je m’avance loin dans mes réflexions ...

Est-ce une soif de pouvoir de l’homme masculin sur l’autrui et en particulier la femme quand il a découvert sa part dans la procréation, qui l’a amené à installer  violemment sa dominance jusqu’à exploiter son environnement à outrecuidance, à détruire le vivant au nom d’une croyance de supériorité qui nécessite un détachement d’une réalité bio-logique et qui à ses débuts avait même besoin à inventer des dieux haut dans le ciel pour mieux régner sur terre. 

Nous sommes toutes et tous sans exception des êtres sortis du ventre de la Mère et c’est le cordon ombilicale qui nous a nourri et qu’il fallait couper une fois arrivé dans un environnement aérien. Sauf que le cordon qui nous relie à notre merveilleuse planète la Terre-Mère est dans les yeux d’un système profondément patriarcal apparemment une écharde qu’il faut arracher à tout prix et avec une violence sans pareil. 

Prenons enfin conscience que cette construction pyramidale et hiérarchique de nos sociétés se retrouve à la base de notre situation désastreuse actuelle et qu’elle meuble chaque coin de notre vie. Nous la trouvons dans les sciences et théologies, dans l’économie et l’éducation, les psychologies et philosophies et nous a conditionné dans le moindre détail de nos croyances et comportements...à suivre...